Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

13 déc. 2025

1143. Aveugles, cupides et fiers de l’être

 

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AVEUGLES, CUPIDES, ET FIERS DE L'ÊTRE

l'énorme quantité de bouquins chiants - du genre de ceux qui planchent sur le déclin et l’effondrement des civilisations - adore zapper un truc tout con mais vachement profond : cette myopie crasse qu’on chope quand on colle une foi béton dans « tout va durer éternellement » avec une obsession de taré pour défendre – et si possible gonfler – les petits avantages bien juteux qu’on tire de l’empire et du système. Sympa comme cocktail, hein ouais ?

La liste des causes « officielles » est longue comme le bras d'un enterrement sans fin, et presque tout est externe : sécheresses, épidémies, plandémies, invasions « barbares » de Russie… Ça fait très film catastrophe, très pratique pour les historiens qui veulent pas se fouler. Les causes internes ? Direct à la poubelle. Prenez la Rome impériale : non, elle s’est pas écroulée parce que tout le monde baisait comme des lapins ou s'empiffrait comme des porcs (le fantasme des prudes), mais parce que des tribus auraient soi-disant été poussées dedans par d’autres guerriers venus des steppes. Externalités, encore et toujours. C’est tellement plus propre, tellement plus fastoche à expliquer comme ça.

Pointer du doigt les trucs extérieurs, c’est du « c'est pas nous, c'est eux » bien net, facile à vendre du haut d'un pupitre élyséen ou d'un plateau de LCI . Par contre, ça planque royalement le vrai bordel : le contexte socio-éco-politique, la mentalité dépravée du moment, les certitudes en béton armé, les ignorances joyeuses (et donc les « inconnaissables » d’époque), et surtout cette pourriture lente qui vient d’un succès qui traîne trop en longueur.

Parce que ouais, le succès qui dure, c’est une saloperie vicieuse. Ça fait naître cette idée hyper pratique : l’empire est tellement immortel que n’importe quel enfoiré friqué peut se gaver de thune en euthanasiant son cheptel bovin sans que le bateau coule. Trop fort.

L’idée que cette course au fric et au pouvoir personnel puisse flinguer tout le système n’effleure même pas le cerveau des gros malins qui se remplissent les poches en vidant la caisse commune. Faut pas déconner avec les priorités.

Le succès bouffe petit à petit notre capacité à nous adapter à un monde qui, lui, change tout le temps. Problème ? Pas grave, l’empire a toujours les réserves et les combines pour régler ça, et surtout sans jamais demander un centime ou un effort aux gros bonnets – aristos, banquiers, bureaucrates, tout le beau linge. Se sacrifier ? Pour qui qu'on nous prend ?

En gros :" qu’ils crèvent la gueule ouverte. Y aura bien un prolo pour réparer la merde à notre place". Cette perte d’adaptabilité, personne la voit venir, parce que seuls quelques vieux schnocks ont connu une vraie crise – du genre où que tout le monde devait raquer et prendre des risques pour pas tout perdre. Les systèmes qu’on a bricolés pour faire tourner l’empire ont marché tellement bien tellement longtemps que cette rigidité devient invisible, donc « inconnaissable ». Imaginer que l’empire puisse un jour se casser la gueule ? Impensable. Du délire.

Ce succès qui dure trop longtemps nous refile deux cadeaux empoisonnés : Une obsession de psychopathe pour entasser du fric et du pouvoir personnel, sans jamais se poser la question des conséquences sur le long terme pour tout le bordel, et une cécité totale face à la perte progressive de notre capacité à gérer des galères jamais vues, où les vieilles solutions sont aussi utiles qu’un parapluie dans une tornade.

Et cet aveuglement va jusqu’à ne même pas voir que les vieilles recettes foirent en boucle : on mate le système s’entêter dans la connerie russophobe, et on se dit qu’en balançant encore plus de pognon dedans, ça va finir par marcher. Par magie, sans doute.

Voilà comment qu'on se plante en beauté : les trucs externes, c’est facile à pointer du doigt et à compter. Les saloperies internes du succès qui se suicide tout seul – perte d’adaptabilité, aveuglement de connards face aux conséquences d’une cupidité sans frein et rigidité entretenue par des décennies de tout-va-bien – passent crème. 

C’est dur à mesurer, aussi discret que la glace qui fond sous la neige avant que l’avalanche nous tombe dessus et nous enterre vivants.

L’avidité de dingue et l’aveuglement face à ce qu’on voit pas (et qu’on peut donc pas connaître) se bouffent la queue dans un cercle aussi vicieux que mortel. 
À la santé de l'Ouroboros !

11 déc. 2025

1142. Pour qui sonne le glas ?

 

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POUR QUI SONNE LE GLAS ?

L'UE a passé quatre ans à tricoter une ravissante comédie : l'Ukraine en star montante, invincible, la Russie en zombie agonisant, et la « victoire » juste au bout du prochain chèque d'armes – parce que, soyons honnêtes, rien ne dit « succès » comme un milliard de plus pour un front qui recule. Et paf, la réalité débarque en live : un ultimatum américain qui donne à Zelensky quelques jours pour signer la cession de territoires, comme on signe un avis d'expulsion.

C'est pas une négociation, non. C'est l'enterrement de première classe d'un rêve politique.
Ce que l'UE baptisait « position morale » n'était qu'un fond de teint bon marché, aussi minable et fake que la chevelure et les nibards de Chibritte Macron-Trogneux ou la perruque de son mari, sur une carcasse stratégique, morale et économique déjà en décomposition avancée. Ils ont sermonné le monde sur la force tout en sous-traitant chaque décision aux néocons de Washington, promis le paradis pendant que leurs usines fermaient boutique, et défendu la « démocratie » en couvrant un pantin qui, sur un clin d'œil de Londres, a rangé les urnes au placard – parce que rien ne crie « valeurs démocratiques » comme annuler les élections sous prétexte de guerre.

Et maintenant, la note du restaurant arrive, avec le pourboire forcé.
Les États-Unis veulent la paix pour Noël, histoire de refermer le dossier. L'UE et la Grande-Bretagne, elles, supplient pour une guerre interminable, juste le temps de retarder leur propre lynchage public. Zelensky mendie du temps – cette denrée rare qu'il a déjà dilapidée en selfies et discours.

L'horloge n'est pas à Kiev. Elle sonne le glas à Bruxelles, avec un écho sinistre à Londres.
Parce que Washington a décidé : rideau. Et la grande « construction « européenne » ? Pas d'armée potable, pas de plan B, pas d'énergie, une économie qu'elle s'est amusée à suicider au gaz russe, et zéro soutien populaire pour jouer les héros. Un continent qui se rêvait chef d'orchestre découvre qu'il n'est qu'un tambourin jetable : on ne choisit ni le morceau, ni la fin du requiem.

Le décompte met à nu tous les squelettes dans le placard : l'Europe n'a jamais co-écrit ce fiasco, ses leaders ont vendu du vent « victorieux » à leurs peuples, les sanctions ont transformé leurs industries en cimetières pour que dalle, leur proxy ukronazi était condamné d'avance, et leur ordre mondial chéri exige et exigera toujours le visa américain.

Via Zelensky, l'Europe n'est pas invitée à la table. On lui dicte le menu, et elle paie l'addition.
C'est pas la fin du cauchemar impérial ukrainien. C'est la fin du délire de grandeur européenne – ce petit fantasme où on compte encore.

Le verdict n'est plus en appel. Il est exécutoire, et il sent la mort.
L'Europe a casté Zelensky en « Churchill bis ». Trump vient de le recaster en P.T. Barnum : un clown de cirque démocratique, avec le bonus de ne pas avoir à organiser d'élections pour renouveler le public.

Dans une interview, le vernis a craqué net. Trump a pas tourné autour du pot. Il a cogné dur.
« Pas d'élection depuis une éternité... À ce stade, ce n'est plus une démocratie. Il faut organiser un vote. Ils se servent de la guerre pour esquiver. Les Ukrainiens méritent le choix. »

Le président américain a balancé publiquement ce que l'Europe a censuré chez ses citoyens pendant des années : Zelensky est en sursis illégal, règne par oukases guerriers tout en mendiant des leçons de « démocratie » aux sponsors qui financent son one-man-show. Et boum, tout le château de cartes moral de la croisade européenne s'écroule – avec un bruit de pet foireux.

Trump a rien lâché sur la légitimité : « La Russie domine... Zelensky doit commencer à avaler la couleuvre. »
Mais le coup de grâce visait l'Europe direct : « La plupart des nations européennes sont en déclin total. Elles sont faibles... L'Europe ne sait plus où elle habite. »

En quelques mots, Trump a touché le point sensible : derrière les leçons de morale, une élite russophobe creuse, qui a pris sa parano pour une vision et ses tweets pour du pouvoir.
Des années que ces eurocrates conduisent l'Europe au crash économique, prêts à dynamiter l'ordre financier mondial pour sauver leur illusion risible de « résister à la Russie ». Dans leur désespoir cocaïnomaniaque, ils lorgnent maintenant sur les actifs russes gelés – une idée si géniale qu'elle pourrait faire sauter le grand Ponzi mondial. Et quand les peuples râlent, Bruxelles sort la matraque DSA, tentant même d'exporter leur censure aux USA : tout pour colmater la fuite avant que la vérité sur cette boucherie ne submerge leur barrage de mensonges.

Les chefs européens savent que la paix pour eux est synonyme de guillotine : factures pour les sanctions qui ont zigouillé l'industrie, pour le black-out énergétique qui a plumé les ménages, pour la dette qui enterre les gosses, et pour les bobards quotidiens qui masquaient le carnage.

La Russie n'a pas tué l'Europe. L'Europe s'est suicidée toute seule et en beauté, bouffée par une russophobie qui rendait toute connerie justifiable – tant qu'elle flattait l'ego moral.
Voilà pourquoi l'Europe flippe plus de la paix que de la guerre. La paix, c'est l'addition. La paix, c'est le miroir de la trahison.

Quand Trump dit que l'Europe est « en déclin », c'est un constat funéraire. Quand il dit qu'elle est « faible », il ne trolle pas : il voit un continent qui a loué sa souveraineté aux cowboys va-t-en guerre de Washington et qui hurle maintenant que le proprio a changé de serrure.

Et Zelensky ? Le parfait bouc émissaire, le reflet de toutes les mises foireuses de l'Europe. Illégitime. Corrompu. À bout de souffle et d'idées.

L'histoire réelle n'a jamais gobé le conte. L'effondrement n'a pas attendu Trump ; il a juste eu la voix bâillonnée. L'Ukraine ne pouvait pas gagner. L'Europe ne pouvait pas vaincre. Zelensky ne pouvait pas se moucher sur son mandat périmé. Et tout l'atlantisme reposait sur un château de sable qui s'effrite au premier coup de réel.

La fumée dissipée, voilà le résultat du carnage : une Europe nue comme un ver, une élite à poil dans son impotence, et un clown ukrainien qui apprend que quand la légitimité part en fumée en même temps que son nez rouge, même les ovations truquées se barrent en courant.

Quand Washington lâche le script, le spectacle est terminé. On y est.
L'autorité de prêt-à-porter de Zelensky est périmée. L'unité en carton de l'UE craque de partout. Ses trois clowns en chef – Macron, Starmer, Merz – plongent dans les sondages comme des cercueils marins plombés au mercure. Le grand récit guerrier qui tenait le continent en laisse s'écroule sous sa propre démence.

Et pendant que Trump crache la vérité que l'Europe a bâillonnée durant des années, le rideau tombe : un Occident forcé de fixer non pas l'ennemi russe inventé de toutes pièces, mais les cadavres exquis de ses illusions perdues.
Le glas sonne pour Bruxelles et pour Kyev. Et il n'y a plus personne pour l'éteindre.

Et le monde sèche ses larmes et réapprend à sourire !



8 déc. 2025

1141. À malin, malin et demi


 À MALIN, MALIN ET DEMI

Dans la pénombre glacée d’un matin d’hiver, une voix éraillée avait murmuré, comme venue d’outre-tombe :" Voilà le problème… c’est l’hiver." 

Tu ne te souvenais déjà plus de son nom. Seulement de ce détail : un œil qui refusait de suivre l’autre, comme s’il contestait la direction à suivre  à son vis-à-vis mais sans toutefois lui dire merde non plus, semblant ailleurs, toujours ailleurs, vers quelque chose que lui seul pouvait voir.
Tu l’avais trouvé assis au pied de l’escalier, adossé à la rampe, bouche entrouverte, deux cafés à emporter posés par terre à ses pieds comme des offrandes. Il dormait, ou faisait semblant. Tu avais tenté de passer sans bruit, pieds nus sur le carrelage froid, respiration suspendue.
Peine perdue. L’œil valide s’était ouvert d’un seul coup. " Oh… bonjour. Je bloque l’escalier ?
- Non ", avais-tu menti, par réflexe. Pourquoi un meurtrier mentirait-il par politesse ? La question flottait déjà dans ta gorge, acide. Il avait désigné les tables en plastique du hall, ces meubles tristes réservés aux étudiants insomniaques.

" J’aurais préféré m’asseoir là-bas… mais j’avais peur de le rater.
- Qui ça ?
- Le meurtrier", avait-il souri, en poussant un café vers toi. " Tenez." 

Tu l’avais pris. Bien sûr que tu l’avais pris. À présent vous étiez assis face à face, sous la lumière crue des néons. Il s’appelait Franck Pigeonot, inspecteur à la PJ. Hier encore, tu l’avais vu au bord de la piscine, marmonnant pour lui-même, les yeux rivés sur l’eau de la piscine qui depuis avait été vidée. Il avait refusé de dire pourquoi ses collègues le surnommaient « Le démangé chronique ».  

" Mathias n’avait rien à faire au bord de cette piscine en plein mois de décembre. Personne n’y va à cette saison. Personne. Alors qu'y faisait-il ?" 
Tu avais haussé les épaules. Tu sirotais. Tu attendais. Tu savais que c’était pas pas toi qui avait commandé ce café, même si tu n’en avais aucun souvenir. Il s’était penché, l’œil brillant comme une lame. " J’hésite à vous le dire… Le plan ne marchera que si le meurtrier ignore que j'en ai un.
- Vous pensez que ça pourrait être moi ?
- Non… probablement pas."  Un silence. Puis, plus bas, presque un chuchotis d’enfant : " Il paraît qu’on peut lire la culpabilité dans les yeux. Moi, j’ai passé des années à lire dans les miens. Dans le miroir. On y voit des choses… qu’on préférerait oublier."

Il s’était levé après avoir vidé sa tasse d’un trait. " Je dois y aller maintenant. J’ai vu ce qu’il me fallait."

Arrivé à la porte, il s’était retourné une dernière fois.
" Au fait… c’est curieux. Mathias avait du vinyle sous les ongles. Comme s’il avait griffé le fond de la piscine. Sauf qu’on n'a retrouvé aucune griffure. Ni sur le fond, ni sur la bâche enroulée sur l'enrouleur qu'on a retrouvée complètement sèche. Bizarre, non ? Pourquoi n’a-t-il pas tout simplement nagé vers la surface et le bord de la piscine ?" 

La porte s’est refermée sans bruit. Tu es resté seul avec le goût âcre du café et cette phrase qui tournait dans ta tête comme une vrille.
Une piscine est une arme étrange. Froide. Silencieuse. Parfaite. Tu avais tout calculé. La bâche truquée, tendue comme une peau de tambour au-dessus de l’eau noire. Le sandow. L'enrouleur. Le mot glissé sous sa porte – une écriture imitée, une invitation banale. Il était venu, titubant un peu (l’alcool que tu lui avais fait boire deux heures plus tôt, juste assez pour ralentir ses réflexes). Une poussée. Un plouf étouffé. Puis le claquement du vinyle qui se referme sur lui comme un couvercle de cercueil. Tu avais attendu que ses tentatives de crever la bâche avec ses ongles s’arrêtent.
Tu avais attendu encore.
Attendu jusqu’à ce que plus rien ne bouge sous la surface de vinyle tendue. Ensuite, l’opération inverse. Rembobiner l’ancienne bâche sur l'enrouleur. Découper la nouvelle en lanières. Enterrer cette dernière dans un sac au pied de la colline, parmi les mégots et les tessons de bouteilles, là où que personne ne fouillerait jamais. Tu croyais avoir gagné. 

Tu es rentré à ta résidence universitaire en montant péniblement les escaliers. Le mot « péniblement » t’a toujours semblé approprié pour décrire cette action ; les lettres ont un son si lourd quand on les prononce.
  
Depuis les marches menant à la porte, tu as atteint le petit couloir. Assise en face de toi, devant la porte, se trouvait une jeune femme. Elle avait la peau légèrement mate et de longs cheveux noirs et raides, et elle se cognait rythmiquement la tête contre la porte.
  
Tu es arrivé devant ta porte, tu as tendu la main vers la poignée, et elle a dit : " Non, s'il vous plaît, ne vous inquiétez pas pour moi, je vais continuer à me cogner la tête contre cette porte en espérant que ça résolve tous mes problèmes."
 
Tu t'es arrêté devant la tienne. Ta clé dans la serrure, ta main sur la poignée.
Tu as soupiré et t'es retourné vers la jeune fille.

" Vos coups de tête vont m’empêcher de dormir", lui as-tu dit.

Elle a levé son visage dans ta direction en plissant les yeux. 
" Ma misère va-t-elle perturber votre sommeil ?
- Oui, je le crains"
   
La femme a souri et s'est recogné la tête contre la lourde. Plus fort cette fois. Tu as littéralement senti ton visage se contracter et tu l'as foudroyée du regard.
   
" Comment cela va-t-il résoudre votre problème ? as-tu demandé.
- Ça ne résoudra rien. Mais c'est mieux que de rester assise à ne rien faire."

Tu as soupiré par les naseaux tel un taureau exaspéré. 
" Que se passe-t-il ?" as-tu demandé, et une fois de plus, intérieurement, tu t'es demandé pourquoi un meurtrier serait si poli.

Elle a pointé un pouce par-dessus son épaule vers la porte.
" Mon copain", a-t-elle dit, "ne veut pas me laisser entrer. On s'est disputés.
- Eh bien, vous devriez peut-être rentrer chez vous. Il n'en vaut peut-être pas la peine.
- Je n’ai nulle part où aller", Elle a baissé les yeux. " Je… vis chez lui, même si je sais qu’il n’a techniquement pas le droit d’héberger quelqu’un… "
 
Un instant, tu as songé à n'avoir jamais vu personne entrer dans cette chambre. Mais ce sentiment a été aussitôt balayé par une profonde stupidité. Comment peut-on être assez idiot pour miser toute sa vie sur une personne pareille ?
  
" Eh bien, je ne sais pas, je ne peux pas vous aider là-dessus.
- Vous allez me laisser ici ?" elle t'a demandé.
   
Tu as soupiré à nouveau, tu l'as regardée, et tu as ressenti l'épuisement de ta journée comme une main invisible te pesant dans le dos, un enfant géant qui tente de te transformer en une petite boule de pâte à modeler.
  
" Je ne vous connais même pas, lui as-tu répondu.
- Ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas être gentil avec moi, mais bon, je m’appelle Mélanie, Mélanie Barthès, j’ai vingt-cinq ans si vous voulez le savoir, et je regrette mes choix en ce moment et je me rends compte que la seule chose qui vaille la peine d’être faite, c’est de me cogner la tête contre le chambranle de cete porte jusqu’à oublier ce que je suis venue foutre ici."
    
Tu as fait de ton mieux pour ne pas lever les yeux au ciel ; un meurtrier se devait, bien sûr, de rester poli.
   
" Bien-
- C’est quoi cette odeur ?" elle a demandé. Elle a froncé le nez et reniflé en l'air, de petites rides se formant de chaque côté de ses narines.
" Quelle odeur ? " as-tu demandé, ta main se dirigeant une fois de plus vers la poignée de ta porte.
   
Elle s'est levée et a reniflé à nouveau. " Ça sent… le chlore. Vous vous êtes baigné dans la piscine ?"
   
Ta main s'est crispée sur la poignée de porte. Un instant, tu as eu l'impression de pouvoir l'arracher.

" Non, as-tu répondu.
- Mais je suis sûre que ça sent le chlore" Elle a fait un pas vers toi, et tu as eu l'impression d'être acculé, même s'il n'y avait pas de coin dans ton dos, qu'il y avait de l'espace libre sur ta gauche, sur ta droite et même derrière toi.
Sans réfléchir, tu as reculé. Tes omoplates se sont plaquées contre ta porte d'en face comme des ailes de mouche aplaties.
   
" Pourquoi vous êtes vous baigné dans la piscine ?" demanda-t-elle. " Elle est tellement froide, je croyais qu'elle était fermée à cette saison ?"
   
Ta langue s'est retrouvée plaquée contre le fond de ton palais.

" Je ne sais pas". Tu as immédiatement réalisé que ta réponse évasive était suspecte et tu as tenté de te corriger. Tu as retraversé le couloir et tu as tourné la poignée. Ta porte s'est ouverte d'un coup, tu es rentré dans ta chambre en titubant et tu as claqué la porte au nez de la curieuse.

---o---

Mais la nuit suivante, l’odeur est revenue.
D’abord subtile, presque imaginaire. Puis tenace, écœurante : chlore froid, mort humide. Tu as retourné ta chambre, reniflé chaque vêtement, chaque recoin. Rien. Et pourtant elle était là, tapie dans l’air comme un reproche. À l’aube, des voix on percé depuis le couloir derrière ta porte. Graves. Officielles: " …si le démangé chronique a raison, on commence par les terrains autour du campus.
- Le tueur a forcément planqué la bâche hors site.
- On surveille tout le monde dès aujourd’hui. Demain, on creuse.
- Et s’il la déplace cette nuit ?
- Non. Il se sent intouchable, maintenant." 

Tu as ouvert la fenêtre. Sauté. Boité dans l’herbe gelée jusqu’à l’endroit maudit. Creusé comme un damné, les doigts en sang. Une lampe torche t’as cloué sur place.
" Ah. C’est donc ici que vous l'aviez planquée !" Pigeonot. L’œil paresseux fixé sur toi, l’autre luisant comme un éclat de glace. " Ce que je n’arrivais pas à comprendre… aucune griffure sur le fond ni sur la bâche autour de l'enrouleur. Pourtant il avait du vinyle sous les ongles. Curieux, non ?" 

Tu n’as plus eu de voix.
" Comment avez-vous su ?
- Trop parfait. Trop personnel. Et puis… Notre Mélanie vous a parfaitement menti. Le chlore. Vous avez paniqué. J’ai versé un peu d’eau de Javel sous votre porte cette nuit, juste pour voir. Vous avez réagi comme un animal pris au piège." 
Il a sorti les menottes. Le métal a cliqueté doucement dans le silence. " Il était votre ami, hein ? Vingt ans. À chaque discussion vous vous sentiez plus petit. Vous vouliez être le plus malin, juste une fois."

Tu as hoché la tête. Lentement. Pigeonot s’est approché, presque tendre. " Il y aura toujours quelqu’un de plus malin. Toujours." Un clic.
Le froid des menottes autour de tes poignets.
Et derrière l'inspecteur, au loin, la piscine vide luisant sous la lune, surface parfaitement lisse, comme si elle n’avait jamais rien contenu d’autre que son propre reflet. L’eau qui dort est profonde.
Tu le sais, maintenant.
Trop tard.

 -----o-----

Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt ! 

3 déc. 2025

1140. L’Alarmante explication d'un mec qu'a compris que les dés sont pipés depuis le début

 

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L'ALARMANTE EXPLICATION D'UN MEC QU'A COMPRIS QUE LES DÉS SONT PIPÉS DEPUIS LE DÉBUT

Il y a un truc vraiment flippant qui se trame en dessous de la vie moderne, un machin que tout le monde sent au fond de soi mais que personne n'arrive à articuler le doigt dessus. Ça se traduit par une angoisse qui traîne en permanence, une fatigue bizarre que même une bonne nuit de sommeil n'efface pas, et ce doute tenace que la vie qu'on mène n'est pas celle qu'on était supposé vivre. Ironique, hein ? Comme si qu'on jouait un rôle dans une série B sans avoir lu le script.

Imaginez maintenant ce qui arrive quand quelqu'un qui ressent ce malaise constant – ce fossé énorme entre ce qu'il est vraiment et ce que la société attend de lui – décide de chercher de l'aide par les moyens classiques. Vous poussez la porte d'un psy et vous essayez d'expliquer ce que vous avez sur le cœur : que le système moderne semble fait pour vous pomper plutôt que pour vous booster, que les buts qu'on vous colle paraissent vides une fois atteints, et que malgré tous vos efforts, vous avez l'impression d'être un acteur dans une farce géante sans avoir jamais signé le rôle par contrat. Le doc écoute, hoche la tête, gribouille deux-trois notes. Dans son manuel de diagnostic, il faut tout classer, étiqueter, ranger dans une boîte à troubles. Anxiété généralisée, peut-être. Problème d'adaptation. Déprime avec un zeste de questions existentielles. Et hop, voilà l'ordonnance. Un petit inhibiteur de recapture de Sérotonine pour lisser les angles, et pourquoi pas une cure de Benzodiazépine pour les crises où l'absurdité hurle trop fort. Le but, révélé ou pas, c'est de vous remettre sur pied – c'est-à-dire de vous rendre à nouveau capable de nourrir les mêmes machines qui vous ont mis dans cet état. Génial, non ?

Vous avalez vos cachetons. Vos émotions se calment. Ce sentiment aigu d'un malaise profond se transforme en un bruit de fond que vous apprenez à zapper. Vous retournez au boulot, reprenez vos habitudes de shopping compulsif, plongez à nouveau dans le scroll infini des réseaux sociaux et dans vos corvées quotidiennes. Selon les critères médicaux, vous allez mieux. Par définition, vous êtes guéri – parce que vous redevenez un rouage productif, un pion fiable dans le grand réseau d'exploitation, sans poser de questions embarrassantes ni ressentir d'émotions interdites. La psy n'a pas soigné le vrai problème, il a juste étouffé votre flair pour le détecter. L'alarme sonnait ; au lieu de maitriser le feu, on a enlevé les piles de l'alarme incendie. Et on vous renvoie dans le bâtiment en flammes avec un certificat de bonne santé mentale pour ignorer les flammes. Bravo la science !

Heureusement, je suis pas assez pervers pour m'être orienté vers une carrière de psy, et ce sentiment n'est pas un bug à corriger avec des pilules, ni un défaut de personnalité à vaincre avec des mantras positifs. C'est en fait une vision juste de la réalité : la prise de conscience, même imparfaite, que le monde tel qu'on le voit tourne sur des principes et des rouages cachés à la plupart des gens. Ah, la joie des secrets bien gardés !

Ce que je vais balancer va secouer pas mal les certitudes de certains d'entre vous sur comment marche la réalité, pourquoi votre vie a pris ce chemin, et surtout, ce que vous pouvez faire pour changer ça. C'est perturbant, conçu pour vous sortir de votre zone de confort qui garde la plupart des gens coincés dans des vies qu'ils n'ont jamais vraiment choisies. Mais c'est aussi pour vous armer, parce que c'est pile dans ces mécanismes qui vous brident que se cache la clé pour les exploser complètement.

Pensez une seconde à la structure de la réalité où que vous vivez. Pas les détails superficiels de votre routine, mais l'architecture profonde qui dicte ce que vous pouvez faire et ce qui restera pour toujours hors de portée. Cette réalité fonctionne comme une simulation – pas au sens SF avec des pixels et des hackers (sinon on y passerait des semaines à débattre), mais comme un immense système de conscience régi par des règles précises qui fixent ce que chaque personne peut vivre à un moment donné. Imaginez un champ géant de possibilités divisé en un tas de zones, chacune avec sa vibration énergétique unique. Votre situation actuelle – fric, relations, santé, bonheur ou manque de tout ça – n'est pas due au hasard ou à des choix foireux. C'est juste le reflet direct de la zone de cette simulation que vous occupez, et vous y êtes parce que c'est la fréquence que vous émettez. Pas de bol, hein ?

Ce truc mérite qu'on creuse, parce qu'il fout en l'air presque tout ce qu'on nous a appris sur le succès, l'échec, le bonheur et le malheur. Le blabla habituel dit que tout dépend de l'effort, du talent, des études, des contacts et d'un coup de pot. Méritocratie en gros. Bossez dur, faites les bons choix, et la réussite suivra. Sinon, galère. C'est pas totalement bidon – l'effort compte – mais ça cache le vrai moteur planqué en dessous. 

Votre fréquence énergétique, mélange de vos pensées, croyances, émotions et identité principale, agit comme un GPS interne qui vous colle à un endroit bien précis dans cette grande simulation. Vous ne partez pas d'un point zéro pour chasser des résultats. Vous envoyez un signal qui décide à quelle partie de la réalité vous avez accès. C'est pour ça que deux personnes peuvent faire les mêmes efforts extérieurs et pourtant finir avec des résultats opposés. L'univers n'est ni capricieux ni injuste ; ces deux personnes opèrent juste depuis des fréquences différentes, et ça définit leur terrain de jeu.

Ceux qui ont le vrai pouvoir – pas les stars ou les politiques qui sont juste des façades, mais ceux qui moulent vraiment nos vies – pigent ces règles depuis toujours. Ces principes sur la conscience et la réalité physique ne datent pas d'hier. On les trouve dans les traditions hermétiques vieilles comme le monde, les enseignements des sociétés secrètes, les textes anciens qui précèdent nos civilisations modernes de milliers d'années.

Des idées comme le principe du mentalisme, où tout est mental au fond ; le principe de correspondance, avec des patterns qui se répètent partout telles des fractales ; le principe de cause et effet, qui lie l'intérieur à l'extérieur – ce ne sont pas des délires mystiques ou des trucs pour philosophes oisifs. Ce sont des manuels pour hacker la réalité, et ceux qui les maîtrisent dominent ceux qui les ignorent. Logique, non ?

Les 99 % qui rament, se sentent bloqués, et devinent un gros problème sans parvenir à le nommer, ils restent piégés justement parce qu'ils ne connaissent pas les règles de cette simulation. C'est comme jouer à un jeu sans le mode d'emploi, face à des pros qui le connaissent par cœur. Pas vraiment fair-play, hein ?

Dans la grande simulation de la réalité, il y a plein de mini-simuls : des systèmes pour organiser les humains et surtout drainer leur énergie vers des buts précis. L'économie en est une. Le gouvernement une autre. L'école, la santé, les médias, le divertissement : chacune est une simul dans la simul, avec ses règles qui rétrécissent encore plus le champ de vision et de perception pour ceux enfermés dedans.

Et là, ça devient vraiment glauque de ouf : ces systèmes ne sont pas neutres. Ils n'ont pas été faits pour notre bien ou pour nous faire briller. Ils sont conçus pour sucer notre énergie créative – attention, boulot, émotions – et la rediriger vers eux-mêmes et leurs boss. Nous sommes censé être des batteries, pas des inventeurs. Alimenter la machine, pas la concevoir ou la fabriquer. Charmant !

Imaginez quelqu'un qui touche 2000 balles par mois dans un job de bureau qu'il déteste, coincé en banlieue par nécessité. Cette personne est dans une zone précise de la simulation. Sa fréquence – croyances sur ses limites, émotions d'angoisse et de résignation, identité de salarié lambda – la garde pile là où qu'elle se trouve. Elle rêve peut-être d'autre chose : gagner 10 ou 20 fois plus, travailler à distance, voyager, lancer un projet perso. Ces rêves existent dans d'autres zones, occupées par d'autres. Mais le truc clé : pour y accéder, passer du bureau minable à l'entreprise qui cartonne, il faut plus qu'une nouvelle stratégie ou du muscle. Ça demande un shift massif de fréquence, une transformation interne si profondément intérieure que le monde extérieur se réarrange tout seul.

C'est ça, devenir un bug dans la simulation. C'est pas briser les règles – quasi-impossible vraiment – mais les utiliser avec une précision chirurgicale pour des résultats qui paraissent magiques dans le système normal. 

Le quidam moyen ne quitte jamais sa simulation de naissance. Il évolue dedans, avec des variantes mineures sur le même thème, sans basculer dans un mode différent. Il commence modeste, finit un peu mieux, suit les rails – études, carrière, retraite – sans se demander si c'était son vrai chemin. Il reste dans la même vibration énergétique toute sa vie, et sa réalité suit le mouvement.

Les glisseurs sont différents. Ils ont réussi à modifier leur fréquence interne de façon si radicale qu'ils ont quitté une simulation pour en intégrer une autre. Ils sont passés du statut d'employé en difficulté à celui d'entrepreneur prospère, ou de la maladie chronique à une santé rayonnante, ou encore de l'isolement et de la dépression à une profonde connexion et à la joie. Ces transitions apparaissent comme des miracles aux yeux des observateurs extérieurs, car elles ne peuvent s'expliquer par un raisonnement causal classique. Elles ne peuvent être comprises qu'en termes de fréquence et de la réponse de la simulation à cette fréquence.

Si ces glissements sont si rares, c'est pas parce qu'ils sont durs à effectuer ou réservés à une élite. C'est parce que les systèmes nous bloquent exprès. Dès la naissance, on nous bombarde d'infos pour mouler notre fréquence d'une certaine façon.

Le lavage de cerveau commence tôt, via les parents (eux-mêmes formatés), l'école qui vous apprend à rester sage, obéir, chercher l'approbation et définir le succès par des normes, les médias qui vous matraquent sur ce qu'il faut craindre, désirer, croire de soi et des autres. Avant même de penser par nous-même, le code est installé. Peurs, insécurités, vision du possible – rien de naturel. C'est implanté couche par couche par un système qui profite de nos chaînes. Subtil, hein ?

Pensez à ce que vous êtes vraiment, au fond. Avant le formatage, les attentes des autres, les normes sociétales, vous êtes un point de conscience avec une énergie créative monstrueuse. Les scientifiques disent que l'énergie d'un corps humain pourrait alimenter une ville pendant une semaine si libérée. On est des centrales nucléaire sur pattes, capable de générer des trucs fous. Mais on nous l'a fait oublier. Le conditionnement nous persuade que nous sommes tout petits, limités, dépendants. On nous pousse à gaspiller notre jus – soucis, regrets, angoisses, scroll addictif, contenus qui déclenchent la peur – pour que on n'en ait jamais assez pour changer de fréquence et de vie.

Les réseaux sociaux sont peut-être le pompeur d'énergie le plus malin de tous les temps. Notre attention – conscience focalisée – est le trésor ultime. Pas le pétrole ou l'or, mais l'attention humaine. Ces boîtes font des milliards en captant la nôtre et en la vendant aux publicitaires.

Mais c'est plus que de la pub. Quand on fixe quelque chose, on lui donne notre énergie vitale. On l'intègre un peu. Les heures à scroller indignation, comparaisons, faux drames ne sont pas perdues. C'est investir notre créativité dans des systèmes faits pour nous garder distraits, anxieux, impuissants. Chaque minute là-dedans est une minute pas utilisée pour créer notre réalité rêvée. Astucieux, non ?

Idem pour les médias classiques, les "programmes" TV (le mot "programme" est parfait), les infos TV en continu pour nous garder en peur et divisés, les divertissements qui glamourisent le chaos et normalisent les trucs toxiques. Rien d'accidentel. Le but n'est pas d'informer ni d'amuser en premier lieu, même si c'est l'alibi. Le but, c'est de programmer, de conditionner. Implanter croyances, désirs, émotions pour que notre fréquence reste basse et gérable.

Une population éveillée, épanouie - sans besoins extérieurs, confiante, sans honte ou fausses peurs - est impossible à contrôler. Elle n'achèterait pas pour combler des vides créés de toutes pièces par les pubs, ne se soumettrait pas à des trucs inutiles, ne gaspillerait pas son énergie. D'où les investissements massifs pour l'empêcher.

La vibration moyenne de l'humanité est coincée dans les centres énergétiques bas. Si vous connaissez les chakras : les trois plus bas : racine (peur instinctive), sacré (honte, insatisfaction), plexus solaire (ego, besoin d'approbation). Dont les couleurs se retrouvent comme par hasard inversées sur les drapeaux LGBTQ où elles se retrouvent en haut.

Regardez les thèmes des médias, de la politique, de la pub, des réseaux : peur du manque, du danger, de l'autre ; honte du corps, des désirs, d'être différent ; message que nous ne valons pas assez, que nous devons performer pour valoir quelque chose. Ces vibrations imprègnent tout : institutions, systèmes, vie moderne. C'est l'eau où on nage, tellement partout qu'on n'y voit plus que dalle, et on se demande rarement si c'est réel ou juste une manip de masse efficace. Malin !

L'économie repose sur une fausse rareté. L'argent est crée en tant que "dette" garantissant qu'il n'y en aura jamais assez pour tout le monde, avec une compétition féroce pour s'en approprier. L'inflation grignote ce que vous avez, créant une course infinie pour juste survivre.

Le discours sur le fric – il n'y en a jamais assez, faut se tuer au boulot, sécurité fragile – n'est pas descriptif. Il est prescriptif. Il implante la rareté dans notre subconscient, nous fait vibrer de peur d'en manquer, ce qui se matérialise en véritable manque, renforçant la boucle. Vicieux, conçu pour être inévitable et implacable si on ne pige pas le truc.

Peur, honte, besoin de reconnaissance : la trinité du contrôle, les fréquences qui gardent les humains en quasi-esclavage. Je dis ça exprès, pour que ça vous gratte.

Un esclave n'est pas autonome, il ne décide pas pour lui-même, il sert des systèmes qu'il ne voit même pas comme séparés. Pas besoin de chaînes ; juste un conditionnement si profond que nos "choix libres" servent toujours d'autres intérêts. Quand la peur bloque les risques par un formatage non choisi, quand la honte censure via punitions sociales, quand on agit pour se sentir digne aux yeux des autres plutôt que par véritable envie, on n'est pas libre. On exécute un code écrit par quelqu'un d'autre qu'on prend pour le nôtre. Triste ironie !

Pour nous en sortir, faut qu'on prenne le contrôle des mécanismes qui nous contrôlent. Si la fréquence fixe notre position dans la simulation, et qu'elle mixe notre attention, nos émotions, notre identité et nos croyances, maîtriser ça est la seule clé pour devenir un bug dans cette simulation.

2 déc. 2025

1139. Sarah Jane Iffra - Compil "Les Covidistes" + Compil "Chibritte Trogneux"

 


SARAH JANE IFFRA
COMPIL "LES COVIDISTES" et "CHIBRITTE TROGNEUX"
(Voir aussi Sarah Jane Iffra: Parodies "Parodies Illicites")

Sarah Jane Iffra s'écarte des sentiers battus de la scène musicale française, souvent occupée par des artistes subventionnés qui évitent de susciter la polémique. Elle choisit, au contraire, d'employer sa musique comme un vecteur d'engagement. En réécrivant les paroles de chansons françaises emblématiques, elle exprime son mécontentement et son point de vue sur les enjeux politiques et sociaux actuels. Refusant de bénéficier de subventions artistiques ou de se taire face aux injustices, elle se démarque clairement dans l’univers musical.
Cette approche se reflète particulièrement lorsqu'elle aborde des sujets tels que les mesures sanitaires imposées lors de la pandémie. Sarah Jane s'élève contre la conformité dans le monde artistique, dénonçant les chanteurs qui, selon elle, se rangent du côté des autorités en imposant des restrictions comme le Pass sanitaire. Avec des textes teintés d'ironie et une voix puissante, elle incite son public à remettre en question les normes établies, refusant de s'enfermer dans une pensée dominante.
Au cœur de sa démarche, la revisite des standards de la chanson française occupe une place de choix. Des morceaux comme "La Vie en Rose" ou "La Bohème" sont revisités par l'artiste pour y insérer ses propres messages politiques et sociaux. Dans sa version de *Emmenez-moi*, renommée "Délivrez-nous", elle évoque avec intensité la quête de liberté face aux restrictions jugées excessives. Les textes, réinterprétés avec audace, capturent l'essence des chansons d'origine tout en y intégrant un souffle de révolte contemporaine. Et dans “Mon malaise à moi" est un clien d'oeil à l’affaire Trogneux.
Le parcours de Sarah Jane Iffra est celui d'une artiste qui refuse de sacrifier sa liberté de parole pour se conformer. Pour elle, l'art est une forme de combat, une manière de secouer les consciences et de susciter la réflexion. Sans compromis, elle choisit de mettre en avant ses convictions, même si cela signifie faire face à des défis. Sa musique, loin d'être simplement un divertissement, devient un appel à la réflexion et un cri de résistance contre un système qu'elle juge injuste.

Vous trouverez ci-dessous 2 compilations traitant le sujet des Artistes ayant collaboré à l'arnaque covidiste et le sujet de la "féminité" de Chibritte Macron Trogneux.
 

1.Didier Bourdon Part 1
2. Didier Bourdon Part 2
3.François Cluzet
4.Patrick Bruel
5.Pape François
6.Un Covidiot
7.Encore un Vac Sain - Parodie Goldman Encore un matin
8.Les Tarés de la piquouze - Parodie Patricia Kaas - Mlle chante le Blues
9.Pass Pas - Vax - Parodie Tones and I
10.Stupid Hooo Wah - La France ne mérite pas ça
11.La levrette - Parodie Diam's La Boulette
12.Il est l'heure - Composition originale
13.Soirées parisiennes - Parodie Louise Attaque Mes nuits parisiennes
14.Mauvais rêve - Parodie Henry Salvador Jardins d'hiver


Compilation Brigitte Trogneux (0h41m)
1. Banane dans l'slip - Parodie Lio Banana Split
2. Mon malaise à moi - Parodie Edith Piaf Mon manège à moi
3.Jean Michel - Parodie Johnny Halliday Gabrielle
4. L'un dans lui - Parodie Vanessa Paradis L'incendie
5. Ton avis ne m'apprend rien - Parodie Daniel Balavoine
6. Ma bistouquette - Parodie Yves Montand à bicyclette
7. Ah ça ira ça ira Natacha - Soutien à Natacha Rey
8. Ma réponse - Parodie Diane Tell Ah si j'étais un homme
9. Le menteur - Parodie Daniel Balavoine Le chanteur
10. Un homme, oh qu'on méprise - Parodie Aznavour Comme ils disent
11. Xavier Poussard - L'importance des artistes dans l'affaire Chibritte Trogneux
12.Moi si j'avais une fille...
13. Jean-Michel live

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(Voir aussi Sarah Jane Iffra: Parodies "Parodies Illicites")

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Contacter Sarah Jane ou réserver un concert:  ifrasoleil@gmail.com

Albums et participation aux projets: https://bit.ly/3ubNCVN

Sarah Jane sur Telegram:  https://t.me/sarahjaneiffra

Sarah Jane sur X/Twitter: https://x.com/SarahJaneIffra


1 déc. 2025

1138. UKRAINE: Payer la guerre c’est facile ; assumer la défaite et la paix, c’est une autre paire de couilles !

 

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UKRAINE : PAYER LA GUERRE, C'EST FACILE ; ASSUMER LA DÉFAITE ET LA PAIX, C'EST UNE AUTRE PAIRE DE COUILLES !

Andriy Yermak, ce pauvre petit pantin surpayé de l’ombre, ose pleurnicher qu’il est « dégoûté » par le manque de soutien après la petite visite surprise du NABU chez lui. Dégoûté ? Oh, mon pauvre chou, il ne devrait pas l’être une seconde – ce n’est que le grand classique des empires, version low-cost ukrainienne. Quiconque a lu un livre d’histoire plus factuel et substantiel qu'un tissu de mensonge de chez Fernand Nathan ou qu’une merde tweetée par Zelensky sait exactement ce qui vient de se passer : dès que vous cessez d’être l'idiot utile stratégique du moment, les parrains vous lâchent comme une vieille chaussette sale. Et aux yeux de ces génies bienveillants de Washington – qui dirigent l’OTAN comme un club de poker truqué où l’Europe paie toujours les jetons –, l’utilité de Yermak a expiré plus vite qu’un mandat de 1er ministre macronien, dès qu’il est devenu un caillou dans la chaussure d’un règlement cousu de fil blanc à huis clos, sans même un café offert par les Européens.

La chorégraphie de sa chute – ou plutôt de sa dégringolade burlesque – raconte toute l’histoire en trois actes dignes d’un soap opera bruxellois. Le NABU, ce bel instrument de précision made in Washington déguisé en chien de garde anti-corruption (parce que rien ne dit « transparence » comme une agence financée pour le FBI par les impôts américains pour nettoyer les écuries d’Augias ukrainiennes), ne viendrait pas saccager la vie du toutou le plus fidèle de Zelensky sans un feu vert clignotant en néon depuis la Maison Blanche. 

Yermak a démissionné en quelques heures, plus vite qu’un politicien européen qui sent l’odeur du gaz russe. Pas de protestation. Pas de résistance. Parce qu’il a pigé, lui, le truc que même un clown reconverti en général comme Zelensky refuse encore d’avaler : quand les cow-boys de l’OTAN décident que la purge est à la mode – histoire de polir leur image de sauveurs de la « démocratie » tout en évitant que leurs milliards ne finissent pas tous dans des yachts italiens ou des hôtels à Dubaï –, la seule question qui reste, c’est : qui sera le premier agneau sacrifié sur l’autel de la realpolitik ? Spoiler : c’est toujours le larbin local, pas le grand manitou transatlantique.

Zelensky, ce brave illusionniste en treillis qui croit dur comme fer qu’en balançant ses propres complices par-dessus bord, il va se faire un bouclier anti-humiliation. Il s’imagine que larguer Yermak comme un bagage encombrant va sauver sa petite peau bronzée par les spots hollywoodiens. C’est la dernière fumette d’un homme déjà en train de couler plus vite et plus profond qu’un Titanic insubmersible, la croyance touchante que la loyauté envers la machine infernale de l’UE – cette bureaucratie somnolente qui pond des directives sur les quotas de concombres pendant que ses usines ferment les unes après les autres – lui vaudra un strapontin doré. Il devrait se regarder dans les yeux de Saakashvili, ce pion géorgien, chouchou de Raphaël Glucksman, jeté aux loups par les mêmes qui l’avaient couronné héros du jour. 

Mais non, Volodymyr préfère rêver d’un Oscar pour « Meilleur Acteur dans un Rôle de Marionnette Résistante ». La réponse larmoyante de Yermak – ces textos pathétiques à la presse étrangère, geignant sur une « profanation » et un « manque de dignité » comme si qu'on avait souillé son costume sur mesure –, suivie de son annonce théâtrale qu’il ira « au front » pour une rédemption shakespearienne version tranchée boueuse, ne fait que sceller son exil doré. C’est le baragouinage d’un homme qui capte enfin, avec un temps de retard, qu’il n’est plus qu’un Kleenex usé dans le grand cirque occidental. Un type qui a passé la guerre à siroter du café dans des bunkers fortifiés à Kiev, à distribuer les pots-de-vin comme des bons points, promet maintenant de « servir en première ligne »
Tout le monde – même les bureaucrates de Bruxelles qui comptent encore leurs subventions sur les doigts d’une main – comprend ce que ça veut dire : la porte de sortie est badigeonnée de peinture patriotique bon marché, histoire de pas trop puer la défaite.

Mais la panique la plus croustillante, oh là là, elle n’est pas à Kiev, non non, elle suinte des murs moisis de Londres, de Bruxelles et de l'Elysée comme un vieux fromage belge oublié au soleil. L’Europe, cette grande famille dysfonctionnelle pilotée par l’UE – championne du monde pour transformer des rêves verts en factures énergétiques explosives –, sait pertinemment que si cette guerre farfelue s’arrête maintenant, la paix va faire péter comme un ballon de baudruche tous les bobards qu’elle a servis à ses moutons de contribuables et d'auditeurs. C'est pourquoi on peut voir les Aurélien Duchêne, les Gallagher Fenwick, les Généraux Richoux ou Yakovleff et autres Xavier Tytelman serrer les fesses pour tenter de sauver les leurs et celles de leurs commanditaires pourris sur LCI.

L’UE a joyeusement démoli son industrie lourde (parce que qui qu'a besoin d’usines quand on a des éoliennes qui tournent au ralenti grace à des générateurs diesels ?), étranglé ses approvisionnements en gaz pour le plus grand bonheur des loups de Sibérie, vidé les poches de sa classe moyenne avec des taxes « solidaires » qui solidarisent surtout les élites, et hypothéqué l’avenir de générations entières, tout ça pour une guerre par procuration où l’OTAN a joué les chefs d’orchestre en bombardant des civils au nom de la « liberté »

Bruxelles, ce nid de salopes de technocrates auto-proclamés sauveurs du monde, avait désespérément besoin de la tête de Yermak sur un plateau d'argent (recyclé, bien sûr, pour l’écologie) pour masquer l’odeur nauséabonde de corruption qui colle à leur petite Ukraine chérie, et forcer leur marionnette turbulente à avaler la capitulation inévitable sans trop de grimaces. 

Bravo, les gars, quel leadership visionnaire ! Washington, quant à lui, est passé en mode pilotage automatique pour la phase finale, avec l’élégance d’un éléphant dans un magasin de porcelaine diplomatique. Les États-Unis veulent le silence radio – une sortie en catimini pour éviter l’humiliation totale d’avoir gaspillé des trillions sur un flop stratégique –, laissant l’Europe porter le bébé empoisonné comme d’habitude, parce que qui qu'a besoin d’alliés quand on a des porte-avions ? 

L’UE, elle, veut du bruit, du tapage, des cris pour noyer sa culpabilité sous une avalanche de communiqués lénifiants. Zelensky, ce feu follet en costard kaki, veut le chaos pur parce que sans le feu des missiles, son trône de carton s’effondre comme un château de cartes sous un courant de blizzard russe. Trois agendas qui se rentrent dedans comme des autos-tamponneuses à la Foire du Trône – et un seul acteur avec les ressources pour claquer le fouet et imposer l’ordre. Spoiler alert, ce n’est ni le duo comique Zelensky-Yermak, ni l’UE avec ses réunions interminables sur la forme des olives.
Bravo l'UE et bravo l’OTAN qui protègent la démocratie en armant jusqu’aux dents un régime qui interdit les partis d’opposition et la presse qui dérange ! Et surtout, standing ovation pour le tandem Yermak-Zelensky, les nouveaux Churchill et Roosevelt… version TikTok et corruption 5 étoiles.

La Sainte Russie, elle, observe tout ce cirque avec la patience sereine d’un chat qui sait qu’il a déjà bouffé la moitié des canaris dans la cage. Moscou n’a pas besoin de se pavaner ou de tweeter des memes et encore moins des bobards, parce que la fracture interne de cet Occident si « divisuni » – entre les factures qui explosent chez nous et les sondages pro-Ukraine qui s’effondrent en Amérique – est plus dévastatrice qu’une déclaration russe en prime time. 

Les conditions russes ont pas bougé d’un pico-iota : soit des négociations se font sur la base de la réalité du terrain (c’est-à-dire les gains russes et les oblasts rattachés par référendums en 2014 et en 2022 gravés dans le marbre), soit la Russie continue de démonter pièce par pièce les forces par procuration de l’OTAN – ces pauvres hères en treillis qui croient encore que des avoirs russes volés vont pouvoir inverser la tendance. 
Pour la Russie, les deux options sont du caviar au miel : consolidation du terrain ou victoire par attrition. Pour l’Occident, c’est le chrono qui tique-taque vers le moment de vérité, celui où que les électeurs se réveilleront avec une gueule de bois géopolipathétique.

C’est pourquoi Yermak est tombé comme une pierre dans un puits sans fond. C’est pourquoi le timing était chirurgical, synchronisé avec les horloges suisses de la CIA à Langley. Et c’est pourquoi la prochaine phase sera encore plus sanglante – politiquement, s’entend, parce que militairement, l’OTAN a déjà capitulé en sous-main. D’autres perquisitions sont à venir, alors que Washington force Kiev à faire ses valoches tel un bagagiste de bas étage. Plus d’humiliations en cascade sur l’UE, ces seconds rôles qui paient l’addition sans broncher. Zelensky deviendra plus frénétique, plus isolé que Robinson sur son île de mensonges, plus prêt à sacrifier n’importe qui – ministres, généraux, ou même son reflet dans le miroir – sauf sa propre petite personne. Ah, la belle machine impériale en action : efficace, impitoyable, et toujours avec un sourire hollywoodien pour épater la galerie.